Mises à jour


Gender equality in Europe

Sans surprise, il y a encore du boulot mais on observe de belles améliorations au niveau européen.

Ce n’est pas encore gagné !

En Europe, le taux d’emploi des femmes est inférieur de 11 points à celui des hommes en plus de leur salaire horaire qui en moyenne 16% plus faible. Pour rajouter encore une couche, ceux sont les femmes qui sont le plus confrontées à la pauvreté et écartées des postes de décisions tout particulièrement en politique. Le combat est donc loin d’être gagner en terme d’égalité des sexes.

Au niveau économique, on observe une (trop) lente amélioration. Cependant, les femmes travaillent encore beaucoup moins que les hommes: 66,5% contre 78%. Cette différence peut s’expliquer de nombreux facteurs: éducation, secteurs pro, ségrégation sur le marché de l’emploi, mauvais partage des tâches domestiques et de la garde des enfants… Ces taux varient d’un état à un autre, pour être positif, nous allons prendre les bons chiffres: dans certains la parité salariale est quasiment atteinte comme la Roumanie, idem pour l’accès à l’emploi comme en Lituanie.

Enfin, après un travail de longue haleine, on observe une petite augmentation du nombre de femme en politique avec notamment la très récente élection de la présidente slovaque Zuzana Čaputová mais aussi la chancelière allemande Angela Merkel ou encore la première ministre britannique Theresa May.

Et l’Europe, elle fait quoi ?

Depuis 1957, avec le traité de Rome, l’égalité homme-femme, la lutte contre les discriminations, ainsi que le principe de salaire égal sont des valeurs fondamentales de l’Union Européenne. Cependant...bah… l’Europe a un peu trainé de la patte: il faut attendre quasiment vingt ans (1975) pour la première directive de l’UE sur les discriminations salariales. Un an plus tard, la Cour de justice de l’UE reconnaît l’effet direct du principe d'égalité salariale entre les hommes et les femmes. Enfin, il faut encore quasiment dix ans (1984) pour voir la naissance de la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres est chargée de tout ce qui touche aux droits des femmes. C'est l'une des 22 commissions permanentes du Parlement européen.

Depuis les années 2000, une série de chartes sont signées pour renforcer la juridiction concernant l’égalité homme-femme puis une autre sur l’intégration des femmes dans les collectivités territoriales. En 2010, une directive instaurant un congé parental minimum est entrée en vigueur dans tous les pays de l'Union européenne pour inciter une meilleure répartition des congés entre les deux parents et non plus que pour la femme.

Et du coup, on fait quoi si on veut faire bouger les choses?

On va voter tout simplement ! Un chiffre alarme particulièrement l’UE actuellement:

Selon la Commission européenne, alors que les femmes votent à peu près autant que les électeurs masculins aux élections nationales, l'écart de participation est de 5 points entre les femmes et les hommes aux élections européennes.

En France, c’est encore pire : 36,8% des femmes inscrites sur les listes électorales ont voté aux européennes de 2014, contre 48,5% des hommes. Sans mentionner que la parité, au Parlement européen, on y est encore loin: seulement 36,4 % des sièges sont occupés par des femmes. Alors on va voter pour faire changer les choses! Que l’on soit un homme, une femme, ou neutre, il est essentiel de se bouger pour faire entendre sa voix et améliorer l’avenir des femmes et de la société en générale.

Voila mes sources pour la rédaction de l’article et pour creuser le sujet:

Source 1
Source 2
Source 3